La neuvième journée a été marquée par le point presse de l'équipe de France de natation course, mais surtout par le huitième de finale de l'équipe de France féminine de water-polo. Face aux vice-championnes olympiques espagnoles, les Tricolores ont tenu bon, avant de finalement s'incliner (16-9) au terme des quatre quart-temps. 

Elles s'attendaient à tomber sur plus fort, ce qui fut le cas au final, mais elles ont bataillé farouchement pour tenir la dragée haute à leurs adversaires. Les ibériques sont redoutables et les Françaises ont encore franchi un cap dans leur apprentissage, samedi, en huitième de finale des championnats du monde de Fukuoka. Avec cette défaite (16-9) face aux vice-championnes olympiques, qui ont peiné dans les troisième et quatrième quart-temps face aux Françaises, les protégées de Théodoros Lorantos ont goûté, de nouveau, à une phase finale. Comme la première pierre d'un long périple. Malgré les bons passages, il reste de la frustration de ce match pour Camélia Bouloukbachi, auteure de deux buts dans cette rencontre.

- Quel est ton ressenti après cette défaite en huitième de finale ?

Il y a de la déception. Je pense que depuis que Théo est arrivé, on a franchi un cap au niveau des entraînements, de la tactique. Elles n'étaient pas plus fortes que nous, ce sont simplement des réglages qui n'ont pas encore été bien compris. Des choses où on est pas encore au point l'équipe. Il y a beaucoup, beaucoup de regrets et de l'énervement.

- Quelle serait selon toi la solution pour progresser le plus rapidement possible ? Jouer plus souvent ensemble, par exemple ?

Il faut que l'on joue plus ensemble, on a besoin de lier ce groupe. Le groupe est nouveau, on a encore changé. Je ne trouve pas des excuses, mais les autres pays ont l'habitude de faire d'autres matchs. Leurs équipes sont compétitives dans leurs championnats. Nous, on a un championnat de France avec un niveau pas très élevé. On n'a pas l'habitude de faire des matchs internationaux donc on besoin de plus jouer pour progresser ensemble et créer des connexions.

- Comment penses-tu que vous allez aborder désormais ces matchs de classement de la neuvième à la douzième place ?

On va se remobiliser, on n'a pas le choix de toute manière. C'est un championnat, il y a des hauts et des bas, mais on doit se remobiliser ensemble et se battre jusqu'au bout car ce n'est pas terminé. Il reste des matchs.

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A Fukuoka, Louis Delvinquière