Championnats du monde de Fukuoka : un beau cinq sur six en séries pour les Français | Fédération Française de Natation
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Jeudi 27 Juillet 2023 - 05:30

Une bien belle matinée de séries pour la natation française. Avec six Français engagés, il fallait être vif, sur tous les fronts, dans le Marine Messe de Fukuoka. Mais la récompense est belle. Cinq d’entre eux ont passé le cap des séries et seront en demi-finale dans la soirée (le midi, en France). Les crawleuses ont assuré sur 100m nage libre, les dossistes ont tenu bon sur 200m dos et Antoine Marc a fait une belle entrée dans le grand bain sur 200m brasse. En revanche, sur cette même épreuve, une petite blessure a eu raison de la qualification de la capitaine, Charlotte Bonnet.

 

  • Marie Wattel 4e temps des séries du 100m nage libre (53"59)

« Je ne voulais pas faire la même erreur que sur le 100m papillon et nager trop relâchée. Il y a des filles qui se sont bien retenues ce matin, moi je voulais m’engager et je suis contente car cela fait un moment que je n’ai pas fait ce temps-là. Dans la façon dont je l’ai construit, c’est vraiment comme cela que je peux améliorer mon 100m pour l’année prochaine. J’ai essayé d’avoir une approche différente et on va dire que c’est le premier d’une longue série de 100m que je veux nager ainsi. Donc je prends et ce soir, je vais me battre pour rentrer en finale. Je pense que pas mal de filles se sont cachées. Le 100m papillon a été une déception parce que, au final, ça n’a pas nagé si vite que cela, moi non plus et je m’attendais quand même à mieux. Je me dis qu’il ne me reste plus beaucoup de championnats du monde, j’avais à cœur de faire une médaille et même de gagner. Puis je me suis dit que j’avais donné le meilleur de moi-même, je n’ai pas fait d’erreur sur le plan mental ou sur la stratégie de course. J’ai juste fait la meilleure course que je pouvais faire ce jour-là. »

 

  • Béryl Gastaldello 10e temps des séries du 100m nage libre (54"16)

« Franchement, je suis super contente. C’est sûr que, quand on regarde le temps, ce n’est pas terrible, mais avec tout ce que j’ai vécu, je suis vraiment contente d’être ici. L’objectif était de rentrer en demi-finale, donc l’objectif ce soir sera de s’amuser et d’aller chercher un 53", ce serait vraiment cool. Honnêtement, je ne devais pas être là donc je suis contente. Je m’entraîne pour les Jeux, de toute façon, donc là, psychologiquement, pour ce qui est de la préparation, je ne regarde pas le temps. J’arrive à retrouver des choses, à me concentrer et à ne pas perdre d’énergie le jour de la course. »

 

  • Mewen Tomac 12e temps des séries du 200m dos (1’58"09)

« Ça s’est plutôt bien passé. Je devais plutôt bien placer mes coulées et après, dans la nage, j’étais bien placé, donc c’&tait une bonne série. Ce matin, l’idée était plus de se placer et c’est ce que j’ai fait donc cet après-midi, il faudra accélérer un petit peu plus dans la nage pour aller plus vite. L’objectif sera d’aller en finale en nageant plus vite. »

 

  • Antoine Herlem 15e temps des séries du 200m dos (1’58"20)

« C’était super, c’était cool de nager en championnat du monde. Ça fait plaisir et c’est une libération quand on nage en grand événement, donc c’était vraiment super et j’ai vraiment bien aimé nager ce matin. L’objectif est rempli, ça passe en demi-finale, voilà une bonne chose de faite. Ce sera à fond ce soir, de toute façon il n’y a pas de marge. On verra ce qu’il reste et on fera les comptes à la fin, ce soir. La stratégie était de passer entre 11e et 13e, je passe 15e mais pour trois centièmes j’étais 13e, donc ça va. L’objectif est plutôt rempli, je pensais qu’il allait falloir nager un peu plus vite, j’avais tablé sur 1’57 plutôt bas. J’étais en quête de ce temps-là, mais quand j’ai vu que ça ne servait à rien de nager si vite après la première série rapide, on a réadapté. C’est le sport de haut niveau, il faut s’adapter tout le temps. Je n’avais pas de boule au ventre. Le stress est plutôt tous les jours à l’entraînement. C’est là où le travail est fait et en compétition, il y en a forcément, mais c’est positif et c’est plus de l’excitation. »

 

  • Antoine Marc 11e temps des séries du 200m brasse (2’10"51)

« Je suis super content. C’est mon meilleur temps du matin en plus, et j’avais vraiment à cœur de pouvoir faire ça. Je pensais pouvoir faire 2’09 ce matin car je me sentais vraiment bien à l’échauffement, mais il y a eu quelques petites erreurs au troisième 50 m et à la fin où je me laisse un peu descendre. J’ai eu un petit peu mal à la fin, mais cet après-midi, cela se passera mieux. Onzième, tout est encore possible. Il y avait un peu de stress. Sur le plot, je tremblais un peu, du coup je suis parti un peu vite. J’ai vu que j’étais bien en avance et que je me faisais rattraper. Cela ne me ressemble pas. Philippe Lucas (qui l’entraîne le temps des Mondiaux) ne m’a pas dit grand-chose, il m’a juste dit que j’avais fait tout ce qu’il fallait pendant le stage, que je travaillais bien et qu’il n’y avait pas de raison que ça se passe mal. Je me sens plutôt bien dans cette équipe de France. Les premières semaines avec le stage à Kanazawa, cela faisait un peu bizarre car je ne les connaissais pas forcément tous. Mais là, je me sens à l’aise avec tout le monde, on est vraiment un groupe soudé et ça fait plaisir. »

 

  • Charlotte Bonnet 20e temps des séries du 200m brasse (2’27"47)

« Ce n’est pas top. J’ai eu un petit bobo à l’adducteur il y a deux jours, donc pas de brasse pendant deux jours, j’ai repris un peu hier. Déjà que je n’en fais pas beaucoup de base, ça m’a un peu freinée et je manque clairement de 200m brasse pour être à l’aise, mais je pensais faire un peu mieux quand même. Je veux quand même faire un bon relais. Là, ça ne passe pas, mais j’ai quand même envie que ça tienne jusqu’à dimanche (relais 4x100m 4 nages). J’ai trop peur que ça lâche et on n’a pas de deuxième brasseuse donc il faut que je fasse attention. Je suis déçue mais je n’ai jamais fait 2’27, je suis passée de 2’28 à 2’25 en un claquement de doigts. Aujourd’hui, c’est un temps qui correspond à mon niveau actuel, ni plus, ni moins. »

 

A Fukuoka, Louis Delvinquière

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