Du vendredi 10 au dimanche 12 juin, se sont tenus à Strasbourg les championnats de France de plongeon. L’occasion de revenir avec Alexandre Rochas, entraîneur national, sur la saison olympique et sur les dernières échéances des trois plongeurs tricolores qualifiés pour les JO. Entretien.
Alexandre, comment vont se dérouler les dernières semaines de préparation avant les Jeux Olympiques ?
Nous aurons une dernière compétition de référence avant les Jeux Olympiques avec le Grand Prix FINA de Bolzano, en Italie (15-17 juillet 2016). C’est un choix stratégique parce que c’est en extérieur et que les conditions montagneuses sont proches de ce qu’on va retrouver à Rio. Il fera humide et frais. Ensuite nous irons en stage à Rijeka en Croatie avant de s’envoler pour le Brésil.
Comment as-tu vécu cette année olympique jusqu’à présent ?
Cette année a été pleine de rebondissements. Benjamin Auffret et Laura Marino ont été blessés, ce qui a retardé un peu leur préparation. C’est dommage car ils ont réalisé de belles performances lorsqu’ils ont participé aux différentes compétitions internationales. Matthieu a également obtenu de bons résultats. Une chose est sûre, nous sommes tous motivés et impatients que les Jeux commencent.
Depuis les championnats d’Europe de Rostock en 2015, les plongeurs tricolores ont changé de statut. Abordent-ils les Jeux Olympiques différemment ?
Je pense que nos trois représentants sont déjà bien en place sur le circuit international et donc forcément davantage attendus aux Jeux Olympiques. Mais cela reste une compétition particulière, différente de tout ce qu’on a vécu auparavant. L’objectif sera d’abord d’aller chercher une finale et ensuite, on prendra tout ce qu’il y a à prendre. Si on a l’occasion de décrocher une médaille, on ne s’en privera pas.
Recueilli à Strasbourg par J. C.