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Vous connaissez certainement tous l’adage qui dit que « tous les chemins mènent à Rome ». Les Bleus y ont donc posé leurs valises du 11 au 21 août pour clôturer une interminable saison 2021-2022 qui leur a vu disputer des Mondiaux à Budapest avant de s’étalonner face à la concurrence continentale en Italie. Deux rendez-vous internationaux la même année et un enchainement inédit qui a permis aux athlètes et au staff tricolore de prendre des repères, aussi bien d’un point de vue organisationnel que sportif. Au Foro Italico, les nageurs ont, comme à Budapest, collectionné les médailles. Treize exactement, le meilleur bilan depuis la razzia de Budapest en 2010 (21 médailles). Plus que des promesses, la confirmation que les Tricolores sont bel et bien dans retour dans le jeu à deux ans des Jeux. En Italie, les Bleus ont pu s’appuyer sur un collectif soudé et transcendé au moment de s’élancer dans les épreuves collectives. Sur les treize breloques remportées par les nageurs français, cinq sont venus des relais (4x100 m nage libre mixte, 4x100 m 4 nages hommes et femmes, 4x200 m nage libre mixte et 4x200 m nage libre hommes). Une science des relais retrouvé qui devrait permettre à toute la natation française de progresser, car chacun voudra se frayer un chemin vers ces épreuves collectives. Du côté des individualités, on notera la densité du dos français qui a permis à Yohann Ndoye Brouard (200 m dos) et Analia Pigrée (50 m dos) de remporter les deux titres individuels de la délégation. De l’autre côté des Alpes, un autre collectif a particulièrement brillé. L’équipe de France de natation artistique s’est de nouveau invitée sur les podiums continentaux pour la première fois depuis vingt-deux ans. Aux trois médailles collectives, toutes en bronze (équipe technique, équipe libre et Highlight), il faut ajouter celle de Quentin Rakotomalala, troisième de l’épreuve des solos libres qui a intégré pour la première fois le programme des championnats d’Europe. Enfin, à Ostie, sur les bords de la Méditerranée, l’équipe de France d’eau libre a remporté quatre médailles (une d’argent et une de bronze pour Marc-Antoine Olivier sur 10 km et 5 km, une de bronze sur 10 km pour Logan Fontaine et une autre du même métal pour le relais 5 km mixte). Et si le 25 km n’a pu se terminer à cause de conditions météorologiques difficiles, on retiendra la solidarité et l’adaptabilité dont on fait preuve les spécialistes de l’eau libre. Deux qualités qui leur seront indispensable dans deux ans au moment de plonger dans la Seine.
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